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centres de cure pour drogués

Jacques Berhaut-Streel                                                                10 décembre 2019

Salvador Arcas Perez

 

 

 

Aux présidents des partis politiques 

 

 

Madame, Monsieur,

 

 

La drogue est un fléau qui tue beaucoup de jeunes, rapporte énormément d’argent au crime organisé et au terrorisme international ; elle est souvent à la base de la petite délinquance, de l’insécurité et du malheur de bien des familles.

 

Pratiquement tous les pays européens sont actuellement confrontés au problème de la surpopulation carcérale. La très grande majorité des prisonniers est constituée de toxicomanes détenus pour consommation de drogues ou de petits délinquants qui sont souvent calmés à l’aide de médicaments et deviennent toxicomanes en prison. Cette situation n’est acceptable ni humainement, ni financièrement. S’il est vrai qu’il faille donner priorité à la protection de la société et à l’aide aux victimes, il faut également penser sérieusement à la réhabilitation et à la réinsertion des condamnés.

 

Nous sommes deux amis qui avons une grande expérience commune dans le traitement de la toxicomanie, l’un en tant que père de drogué, l’autre en tant qu’ancien toxicomane réhabilité qui, durant près de 20 ans, a géré des centres de cure. Tant par civisme, que par conviction de la faisabilité et de l’efficacité de la méthode, nous sommes prêts à vous rencontrer pour vous convaincre, vous conseiller et vous aider ainsi à vider partiellement les prisons surpeuplées.

 

La solution proposée est relativement simple et économique. Elle consiste à proposer à des détenus drogués des deux sexes, moyennant un contrat contraignant avec la Justice, une cure de longue durée en dehors des prisons, dans des bâtiments disponibles tels que châteaux, fermes ou casernes. (voir également l’annexe)

 

Tout comme c’est le cas pour les alcooliques anonymes (« AA »), la thérapie y sera pratiquée par d’anciens toxicomanes, avec l’aide de services de l’état et de certains spécialistes comme médecins et psychologues. Le séjour débutera par une désintoxication totale de tous produits tant légaux qu’illégaux.

 

 

Durant une période de 10 à 20 jours, le drogué réapprend à vivre physiquement sans drogues ni médicaments et de cette manière récupère très vite toutes ses facultés. Au contact du groupe, le nouveau, qui avait été un propagateur de drogue, devient très vite un prosélyte convaincu contre la drogue. La base de la méthode consiste à remplacer le plaisir malhonnêtement obtenu en se droguant, par la récompense méritée de celui qui s’est surpassé et a bien travaillé. Il faut essayer de tout faire pour que les règles de la société, qui ont été bafouées tant de fois dans l’univers de la drogue, soient enfin restaurées; c’est le groupe qui représentera le nouvel embryon de société acceptée. Durant la cure, il faudra souvent tout (ré)apprendre: se laver, travailler, se nourrir, penser aux autres, connaître la valeur de l’argent, faire la fête...

 

Les activités dans les centres seront très variées puisqu’on y vivra pratiquement en autarcie et que chacun pourra se rendre utile de différentes manières; l’entretien et souvent la reconstruction des bâtiments du centre sera une des nombreuses activités possibles. A côté d’activités standard comme la cuisine, le secrétariat, la récupération de vivres et de matériaux, l’élevage de quelques animaux, on y développera des activités spécifiques en fonction des souhaits et des aptitudes des gens présents dans le centre: pensons par exemple à la sculpture sur bois, la récupération et la réfection de vêtements, la photographie, l’informatique, le théâtre, la musique, la mécanique auto, etc.

 

D’après notre expérience, ceux qui resteront suffisamment vont comprendre qu’il est réellement possible de vivre sans drogue, ceux qui resteront plus de 18 mois auront environ 80% de chance de ne pas retomber dans la drogue dans l’année qui suivra sa sortie.

 

Tout en restant à votre disposition pour expliciter notre proposition plus en détail, et en espérant que vous apprécierez le bien-fondé de notre démarche, nous vous prions d’agréer,  l’expression de nos sentiments très distingués.

 

 

 

J.Berhaut-Streel                                                        S.Arcas Perez    

      https://jbs-drogue.monsite-orange.fr                                                                                                      https://nondrogue.monsite-orange.fr 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe

 

Exemple d’organisation pour la REHABILITATION des TOXICOMANES

 

 

Structure générale

 

Une direction générale (DG) -se trouvant par exemple au ministère de l’intérieur– coordonne, surveille et finance le projet avec le ministère de la Justice. Avec l’aide d’un conseiller expérimenté et celle de la Justice, la DG sélectionne la dizaine de premiers candidats responsables parmi des ex-toxicomanes réhabilités qui deviendront moniteurs salariés après une formation accélérée.

 

Les responsables des centres de cure :

Ces centres seront situés en dehors des villes; ils seront interdits de toute forme de drogue ou alcool ; ils seront essentiellement constitués de « ruines » à restaurer. Les responsables opéreront avec l’aide de médecins appliquant le principe d’une désintoxication complète. La période de sevrage, qui durera environ trois semaines, demande une présence des aides 24h/24, une absence totale de drogues légales ou illégales, un support sportif important (fitness, natation,..), ainsi que des thérapies de soutien (massages, bains, promenades,..)

 

Les toxicomanes qui seront sélectionnés par la direction de la prison et qui accepteront de suivre une cure prolongée (environ 18 mois) dans un centre de cure, devront être informés du règlement et « signer » pour accord devant leur juge.

 

Le centre s’équipera pour héberger environ 50 personnes des deux sexes et sera géré entièrement par 10 à 12 moniteurs avec la collaboration de spécialistes tels que médecin et psychologue :

 

  1. Un staff constitué d’un directeur et de deux responsables moniteurs-thérapeutes dépendra directement du ministère de tutelle. Le directeur sera choisi parmi les plus aptes des moniteurs thérapeutes. Le staff devra disposer de l’aide d’un médecin généraliste et d’un psychologue.
  2. Un bureau « administratif » constitué de deux pensionnaires avec tutelle d’un gendarme et d’un comptable.
  3. Un bureau « logistique » constitué de cinq pensionnaires avec tutelle d’un cuisinier, d’un sous-officier du génie et d’un représentant d’Emmaüs (ou de l’Armée du Salut).
  4. Un bureau « éducation culture » constitué d’un moniteur-thérapeute, de trois pensionnaires avec tutelle d’un représentant de l’éducation nationale et éventuellement d’un psychologue.
  5. Six à huit moniteurs chargés du contrôle des diverses activités.

 

 

Les principales activités du centre seront l’aménagement et l’entretien des lieux, la récolte des vivres, la préparation des repas, la récupération et le conditionnement de matériaux et de produits divers, la gestion administrative, logistique et technique, le sport et la formation professionnelle.

 

Une réunion journalière se tiendra avec tous les pensionnaires sous la direction du staff et éventuellement, à la demande de celui-ci, en présence de certains « tuteurs »; le but est de faire parler les gens et de distribuer les bons et les mauvais points ! Avec l’aide de la gendarmerie, une action d’information et de prévention concernant la drogue sera menée auprès des écoles et des communautés locales par des pensionnaires qui pourront témoigner de leur expérience.

 

Lorsque le drogué aura purgé sa peine, il sera examiné par son juge et pourra soit :

 

·       Suivre la formation et rester dans l’organisation comme responsable, comme moniteur-thérapeute  rétribué.

·       quitter l’organisation en sachant qu’en cas de récidive il retournera en prison... Il faut savoir que ceux qui quitteraient avant 18 mois ont des chances sérieuses de rechuter !

 

 

Principe de règlement  intérieur des centres

 

  1. Tout usage de produits –drogues, alcool, médicaments- pouvant modifier le comportement de la personne est strictement interdit dans les centres ainsi que lors des déplacement.
  2. Tout nouvel arrivant devra nécessairement avoir subi la période de désintoxication au début de laquelle il sera minutieusement fouillé. Une fiche médicale complète sera remplie par un médecin et toute maladie contagieuse grave comme syphilis, sida, hépatite, etc. sera clairement mentionnée. Il placera ses papiers et son argent dans le coffre fort.
  3. Toute relation sexuelle est interdite dans le centre pour raison médicale et pour éviter des complications émotives et relationnelles.
  4. Toute visite ou communication téléphonique est interdite durant le premier mois de présence  dans le centre; les familles peuvent à tout moment s’informer auprès du bureau administratif du centre.
  5. Dans toutes les activités, l’accent sera mis sur la qualité de la réalisation et sur la relation sociale.
  6. Les candidats responsables seront agréés par le ministère de la Justice et suivront la formation prévue ci-dessus pour les premiers responsables.